L’élaboration d’un projet n’est pas une chose toujours aisée, elle demande de la concentration, de la bonne réflexion, de la bonne orientation et surtout d’une bonne supputation des résultats escomptés. Cela requiert du sérieux, de la bonne inspiration et de la bonne vision des choses. Bref, mettre en symbiose les processus et les activités qui déterminent la politique qualité, de façon à ce que le projet satisfasse aux besoins pour lesquels il a été entrepris.
Tout management articule une fonction d’organisation (diviser et coordonner l’activité) et une fonction d’instrumentation (piloter et évaluer). Le management de projet incarne le mythe de l’action heureuse, voire exaltante dans les projets entrepreneuriaux. Le vocabulaire même du management de projet est connoté : le dépassement de soi l’emporte sur le stress, l’animation ou le coaching remplacent l’autorité, le pilotage se substitue au contrôle.
L’IRGES s’investit pour éviter aux entreprises et organismes tant nationaux qu’internationaux le mode incantatoire qui se contente d’invoquer le « management de projet » mais d’intégrer le travail des acteurs compétents qui font leur boulot », et non la contrainte du seul management d’en haut (le top down) qui réalise l’activité projet.