Si la fin de la guerre froide avait donné naissance à un monde sans guerre, le droit international humanitaire et ses principes seraient devenus caducs. Et le monde aurait dû se réjouir, si la fin de la partition idéologique du monde avait entraîné une période historique sans guerre. Hélas, ceux qui avaient annoncé une ère de paix ont dû déchanter.
Il ne fait pas de doute que la plupart des conflits sont aujourd’hui entrés dans une phase nouvelle. Une évolution, surtout politique, serait nécessaire pour leur trouver une solution et il faudrait établir des normes humanitaires qui seraient acceptées par tous les acteurs des nouvelles formes de violence armée.
La question cruciale des droits de l’homme préoccupe au plus haut point les Etats et les activistes des organisations particulières. L’implication des acteurs qui se croisent dans les conflits en Afrique forme une constellation particulièrement complexe. Face aux nouvelles menaces qui pèsent directement sur les acteurs humanitaires, tout le monde s’accorde à vouloir réorienter la politique opérationnelle bien que pour l’instant, les perspectives d’évolution sont encore embryonnaires. C’est pourquoi, il sied de s’y pencher pour en faire un souci collectif et donc, combattre ensemble toutes formes de violations de ces droits.