Comme dans de nombreuses régions du monde, l’Afrique, depuis un peu plus d’une décennie est traversée par un mouvement sans précédent de remise en cause des systèmes et pratiques politiques établis depuis la décolonisation, partout sous les mêmes mots d’ordre de “démocratisation” et de “bonne gouvernance”, lancés comme des défis majeurs à ses peuples et États ainsi qu’à tous ceux qu’intéresse le devenir d’un continent en pleine crise existentielle.
Si les mutations démocratiques en question n’ont pas toujours été sereines dans les autres continents (en particulier en Europe centrale et orientale), elles se déploient en Afrique, à de rares exceptions près, dans des conditions de contestation et de violence rarement égalées ailleurs.
En République Démocratique du Congo tout particulièrement, après une décennie d’expérience démocratique, le pays vient de connaître une alternance pacifique à la tête de l’État. L’établissement d’un nouveau système politique fondé sur le pluralisme, l’alternance acceptée et la gestion rationnelle des ressources, conformément aux lois de la république vise à amener dans une phase de la stabilité et de la pacification de l’espace politique et économique.
Dans l’objectif de parvenir à l’accroissement de l’efficacité et de la légitimité des politiques publiques aux yeux des citoyens, il s’avère nécessaire de mettre en place une nouvelle série de recherche sur les pratiques dans la gestion, non seulement des entreprises privées, mais aussi des entreprises publiques, ainsi que dans l’Administration publique.
Ces pratiques devront être associées à un modèle bureaucratique hiérarchisé dans une logique de marché et de réseau. Les transformations voulues dans la perspective d’une gouvernance démocratique sont essentielles pour les entreprises et l’Administration publique.